L'histoire

Fatigué de la vie qu'il menait, Armand Loiselier se retrouva un jour à prendre la tangente malgré lui. Loin du tumulte de nos sociétés, il se retrouva plongé dans
les fissures du tissu du réel. Passant par des seuils que nul ne peut voir, il se retrouva à parcourir des mondes extraordinaires. Il devint le témoin de civilisations effacées, étudia les traces d'empires effondrés, et rencontra des sociétés nouvelles, aux souvenirs cristallisés dans la pierre, le sable ou la lumière.

Les Palais Oubliés sont les seules traces que nous ayons conservées de ses pérégrinations.

La démarche

Chaque œuvre de cette série est un fragment : un lieu, un moment, un souffle de mémoire.
Certaines évoquent des vestiges, d’autres des passages. Un journal de bord imaginaire, composé d’artefacts visuels — aquarelles, pointillisme, montages numériques — comme autant de reliques d’univers parallèles.

Ce projet visuel est étroitement lié au roman que j’écris, dans lequel Armand Loiselier se retrouve face aux coulisses du réel et doit faire le choix de les explorer ou non.
Ces œuvres en sont la préfiguration : elles en esquissent les contours, comme des échos venus de l’histoire avant même qu’elle ne soit racontée.

Les Palais — bien qu’ainsi nommés — ne sont pas que de pierre. Ils sont les métaphores de ce qui subsiste quand tout s’efface. Des sanctuaires de mémoire, des résonances de ce que nous avons oublié.
Ils parlent d’exil, de quête, de beauté en ruine, de solitude lumineuse et de merveilles intactes.

En parcourant cette collection, vous ne suivez pas seulement les pas d’Armand Loiselier.
Vous ouvrez les pages d’un roman encore à venir.